Les gouvernements français successifs affirment que notre politique de dissuasion nucléaire est le fondement de notre sécurité, justifiant ainsi les sommes investies chaque année – de 3,5 à 4 milliards d’euros – dans la maintenance et la modernisation de ces armes, au mépris du respect de l’article VI du traité de non-prolifération (TNP). Celui-ci stipule en effet que les États dotés de l’arme nucléaire signataires du TNP doivent « de bonne foi » s’engager dans le désarmement total. Mais sur quoi repose (...)